COMMENT LES AUTORITÉS SANITAIRES 
SACRIFIENT LES ABEILLES ET METTENT EN DANGER VOTRE SANTÉ ET CELLE DE VOS ENFANTS,POUR MÉNAGER 
LES INTÉRÊTS DE L'INDUSTRIE AGROCHIMIQUE

Sous la pression sans doute des multinationales de l'agrochimie, les autorités sanitaires françaises et européennes essayent d'étouffer ce qui sera peut-être l'un des plus gros scandales sanitaires et environnementaux des prochaines décennies. 

Un groupe d'éminents scientifiques - chercheurs, cancérologues, toxicologues travaillant à l'Université et dans les principaux instituts de recherche français (CNRS, Inserm, INRA) - est sorti de sa réserve pour sonner l'alarme... (1)

...et mettre en garde contre l'utilisation massive d'une classe récente de pesticides, les SDHI (pour "Succinate Deshydrogénase Inhibitors" ), dont le mode d'action particulier - ils s'attaquent à la respiration cellulaire indispensable à presque tous les êtres vivants - pourrait avoir des effets ravageurs sur l'environnement et notre santé à tous dans les années qui viennent. 

Ils pointent notamment des risques majeurs pour les abeilles et la santé humaine... 

Mais sous l'influence probable des grandes multinationales et de leurs puissants réseaux de lobbyistes, les autorités sanitaires chargées de protéger notre santé et notre environnement continuent à marteler qu'il n'y aucun risque et qu'elles contrôlent parfaitement la situation.

Pire : elles dénigrent publiquement le travail des scientifiques, classés pourtant parmi les meilleurs spécialistes au monde des maladies mitochondriales, et tentent par tous les moyens d'empêcher le scandale d'éclater pour couvrir les intérêts des multinationales.

C'est pour cela que notre ONG, POLLINIS, qui se bat en France et en Europe pour enrayer l'extinction des abeilles et pollinisateurs et imposer un système agricole qui leur soit favorable...

...s'est associée avec ces chercheurs pour vous transmettre ce message d'alerte, et vous demander de nous aider à le diffuser le plus massivement possible à travers l’Europe.

Les SDHI sont devenus, en six ans seulement, ultra-massivement utilisés en agriculture : 

Ils sont déversés en France sur 70 % des cultures de blé tendre et 80 % des cultures d’orge (2). On les utilise pour le tournesol, le colza, les fruits (pommes, raisins, abricots, cerises, tomates...), les légumes (choux, asperges, carottes...)

Mais aussi sur la plupart des terrains de sport, de golf, les stades de foot...

Les SDHI sont partout dans l'environnement, jusque dans l'eau que nous buvons et l'air que nous respirons (3). Et dans nos assiettes : le boscalid, le SDHI le plus vendu, fabriqué par l'agro-industriel BASF, se retrouve dans la moitié des échantillons de fraises testés, 71 % des salades, 86 % des mueslis non bio...(4)

On retrouve des traces de SDHI dans les cheveux de 63% des femmes enceintes étudiées, et de leurs enfants après naissance. (5)

Au total, ce sont près de 600 tonnes de SDHI qui sont déversées chaque année dans les champs français, et des milliers de tonnes à travers l'Europe. (6)

C'est une véritable bombe à retardement pour l'Homme...

« Si les SDHI continuent à être utilisés de la sorte, il est fort probable que de nombreuses maladies graves se déclencheront dans 10 ou 20 ans dans la population : maladies neurologiques, cardiomyopathies chez les enfants et les adultes, cancers... »

« Des anomalies du fonctionnement de la SDH peuvent entraîner la mort des cellules en causant de graves encéphalopathies, ou au contraire une prolifération incontrôlée des cellules, et se trouvent à l'origine d'autres maladies humaines ». (7)

Une étude a montré la formation de tumeurs du foie, des reins et de la thyroïde chez les rats pour 85% des pesticides SDHI étudiés… (8)

...et pour la nature :

Des scientifiques ont constaté une chute dramatique du nombre de vers de terre, nettoyeurs bénévoles des sols indispensables au maintien d’un terreau propice à l’agriculture, de 30% en une année seulement après l’application d’un SDHI (9).

Des recherches ont montré une plus grande vulnérabilité des abeilles aux maladies lorsqu’elles ont été exposées aux SDHI, même à faibles doses. (10) Certains SDHI étudiés par les chercheurs se sont même montrés plus efficaces pour détruire les cellules des abeilles que celles des champignons qu'ils sont censés combattre ! (10.2) Plusieurs enquêtes menées (en Rhône-Alpes, en Ariège, dans la Sarthe…) suite à la mort mystérieuse de colonies entières d’abeilles, pointent également du doigt à la responsabilité des SDHI (11)...

Ces premiers constats rappellent fortement ce qui s'est passé avec les néonicotinoïdes tueurs d'abeilles dans les années 1990...

« C'est une folie d'utiliser massivement les pesticides SDHI. Nous les avons testés en laboratoire, ils tuent aussi bien l'enzyme des vers de terre, de l'abeille ou de l'Homme, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour l'environnement et la santé. »

Professeur Pierre Rustin, Directeur de recherche au CNRS et à l'Inserm/Physiopathologie et thérapie des maladies mitochondriales - Hôpital Robert Debré.

... et justifieraient à eux seuls un coup d’arrêt immédiat à l’utilisation des SDHI en agriculture !

Pourtant…

Malgré cette avalanche de preuves, les autorités françaises refusent de réagir. Elles évoquent constamment « l’Europe » « pour s’abriter derrière des normes non contestables », témoigne l’un des scientifiques lanceurs d’alerte. (12)

13 pesticides de la famille des SDHI sont autorisés par l’Union Européenne. Parmi eux, la

moitié (7 exactement) ont été classés par l’EFSA, l’autorité sanitaire européenne, comme « susceptibles de provoquer le cancer » (13)...

...mais sont tout de même autorisés et utilisés dans les champs européens !

Les tests réglementaires qui ont permis l’homologation de ces substances et leur commercialisation à grande échelle en Europe ne prévoient pas d’étudier la plupart des effets pointés du doigt par les chercheurs - les conséquences sur les cellules des fœtus dans le ventre de leur mère exposée, ou les maladies épigénétiques, perturbant l’expression du patrimoine génétique, ou sur la reprogrammation métabolique, acteur majeur de la transformation tumorale, par exemple... 

Ils ne prévoient pas non plus l’étude de l’exposition chronique des abeilles et autres pollinisateurs essentiels à la reproduction des plantes et aliments dont nous nous nourrissons, malgré l’évolution prodigieuse de la connaissance scientifique dans ce domaine qui a notamment permis d’identifier les effets mortels des pesticides néonicotinoïdes sur les abeilles. 

Mais c’est derrière ces tests obsolètes, élaborés main dans la main avec les firmes agrochimiques, que se retranchent les autorités et les décideurs pour justifier leur inaction face à l’alarme désespérée des scientifiques français. 

C’est inacceptable ! 

Face à la réaction des autorités sanitaires françaises, qui ont manifestement décidé de privilégier l’intérêt à court terme des grandes multinationales agrochimiques à la santé des citoyens et la préservation des organismes indispensables à l’agriculture, POLLINIS et les chercheurs lanceurs d’alerte ont décidé de porter le combat au niveau européen. 

Et nous avons besoin de votre aide, et de votre mobilisation, pour faire éclater le scandale en Europe et mettre une pression déterminante sur les responsables politiques européens.

Nous avons déposé une pétition au Parlement européen, qui est désormais entre les mains des députés (14). Nous devons maintenant organiser une mobilisation massive de citoyens de tous les pays européens pour soutenir cette initiative, et forcer les députés à porter ce dossier au vote en priorité. 

C’est possible, si nous sommes des centaines de milliers, même un million, de citoyens à demander d’une voix unanime une suspension immédiate des pesticides SDHI dangereux pour les abeilles et la santé humaine. 

Pour rejoindre la mobilisation, cliquez ici. 

► JE SIGNE LA PÉTITION

Notre ONG, POLLINIS, a déjà rallié plus de 360 000 personnes à cette pétition - en France et en Belgique majoritairement. Avec votre aide, nous voulons atteindre des citoyens allemands, espagnols, polonais, bulgares, danois… de tous les États membres de l’Union européenne, pour créer une gigantesque vague de protestation à travers le continent et obliger les responsables politiques à agir malgré les pressions des lobbys !

Il n’est pas acceptable qu’un petit groupe de multinationales bien placées puisse impunément déverser dans nos champs des centaines de milliers de tonnes de poisons notoirement toxiques pour les abeilles, les insectes auxiliaires, et l’ensemble des organismes vivants - humains compris…

...et ceci, avec la bénédiction des autorités censées les contrôler !

Avec votre aide, nous allons faire connaître ce scandale à un maximum de citoyens à travers l’Europe, pour les informer des risques sanitaires et environnementaux majeurs que les autorités sanitaires leur font prendre, à eux et à leurs enfants…

… pour ne pas heurter les profits colossaux que les grandes firmes agrochimiques tirent de ce juteux marché !

L’Europe représente plus d’un tiers du marché mondial des SDHI, pour un chiffre d’affaires de près d’un milliard de dollars en 2018. Le marché est tellement prometteur que les firmes prévoient de doubler ce chiffre dans les 5 prochaines années - leur objectif : atteindre un CA mondial de 6,4 milliards de dollars en 2024… (15)

Pour s’en assurer, ces puissantes multinationales et leurs réseaux tentaculaires n’hésitent pas à user de leur influence par tous les moyens possibles pour faire taire toute contestation de leurs produits :

>>> attaques systématiques des scientifiques qui alertent sur la dangerosité de leurs produits : en France, les scientifiques lanceurs d’alerte ont fait l’objet d’une campagne de calomnie organisée par les lobbys agrochimiques à travers leur réseau de médias complaisants sur internet (16) ;

>>> influence directe des autorités sanitaires nationales et européennes : en organisant régulièrement des congrès et colloques internationaux faisant la promotion des SDHI, où sont invités les hauts gradés de ces institutions, ils s’assurent leur complaisance à l’avenir. En France par exemple, l’ANSES, l'autorité nationale chargée de l'évaluation et du contrôle des pesticides, participe régulièrement à des réunions sur les SDHI financées par Syngenta, Bayer ou d'autres géants de l'agrochimie. Lorsque cette institution a enfin accepté de réunir un groupe « d’experts » pour étudier l’alerte des chercheurs, celui-ci était composé de 3 personnes qui n’avaient jamais étudié la question, et d’une quatrième qui avait fait la promotion des SDHI aux derniers congrès de l’agrochimie… (17)

>>> mainmise sur les protocoles d’évaluation de leurs propres substances : les tests réglementaires qui permettent l’homologation et la mise sur le marché de substances insecticides, fongicides ou herbicides, ont été élaborés par des groupes de travail phagocytés par l’agrochimie, sont obsolètes et ne prennent pas en compte de nombreuses avancées scientifiques réalisées depuis. Les grandes firmes et leurs puissants lobbys font des pieds et des mains à Bruxelles pour que de nouveaux protocoles d’évaluation plus complets, sur les effets de leurs substances sur les abeilles et les pollinisateurs par exemple - ne soient jamais mis en application…

Pour leur faire barrage et forcer les décideurs européens à défendre notre santé et notre environnement plutôt que leurs profits, les citoyens doivent se soulever massivement, et instantanément, à travers tout le continent.

C’est pourquoi je vous demande de faire ces deux choses essentielles pour nous permettre de gagner la bataille face aux lobbys à Bruxelles :

1/ Ajoutez votre signature à la pétition européenne #StopSDHI lancée par POLLINIS

2/ Diffusez ce message le plus largement possible autour de vous :

Vous pouvez le partager sur les réseaux sociaux :

Ou copier/coller le lien vers cette page dans un email à vos contacts, ou le poster sur les blogs, forums, sites d’information que vous fréquentez :

Vous pouvez aussi tout simplement fermer cette page et reprendre le cours de vos activités. Mais souvenez-vous d'une chose : si nous, citoyens soucieux de notre santé et notre environnement, ne nous mobilisons pas, personne ne le fera à notre place.

Les autorités nationales qui trahissent l'intérêt général qu'elles sont censées défendre au profit d'une minorité de multinationales bien placées penseront que cette situation n'a suscité la colère, ni l'indignation, de personne.

Elles seront bien satisfaites que le scandale n'éclate pas, et continueront leurs petits arrangements avec les grandes firmes comme si de rien n'était.

Les firmes disposeront d'un boulevard pour doubler, voire tripler, leur chiffre d'affaires en commercialisant des produits aussi dangereux que les SDHI sans être inquiétées des effets sur les abeilles, les insectes utiles de l'agriculture, les mammifères et les humains...

Pendant ce temps, les apiculteurs verront leurs ruches se vider, les entomologistes s'inquièteront du déclin spectaculaire des insectes et de la biodiversité, les médecins de l'hôpital Debré qui ont sonné l'alerte verront arriver de nouveaux cas de plus en plus nombreux d'enfants malades...

...en sachant très bien ce qui les a empoisonnés, mais sans pouvoir l'arrêter...

Dans 10 ou 20 ans, quand les dommages collatéraux de l'utilisation massive des SDHI seront identifiés et reconnus, il sera trop tard pour réagir. Les victimes rescapées et leurs familles pourront toujours attaquer en justice, comme avec l'amiante ou le Médiator : le mal sera fait.

Nous avons, aujourd'hui, la possibilité d'empêcher cela. Il est encore temps : ne laissez pas passer cette occasion unique d'éviter un énorme désastre sanitaire et environnemental à venir !

► JE REJOINS LA MOBILISATION

Au nom de tous les pollinisateurs, organismes auxiliaires, oiseaux, rongeurs, animaux et êtres humains que votre action permettra d'épargner : un grand merci par avance pour votre mobilisation essentielle dans ce combat pour la vie !

Bien cordialement,

Nicolas Laarman 
Délégué général de POLLINIS

POLLINIS est une ONG à but non lucratif qui se bat, en France et en Europe, pour la protection des abeilles domestiques et sauvages, et pour une agriculture qui respecte tous les pollinisateurs.

NOUS CONNAÎTRENOS ACTIONSA PROPOS DE CETTE CAMPAGNE

#StopSDHI