Bulletin de liaison #6 / été 2017

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Quelques mots

Association indépendante et sans but lucratif qui milite pour accélérer la transition en Europe vers une agriculture durable, respectueuse de l'environnement et des pollinisateurs dont elle dépend. POLLINIS repose entièrement sur les dons de citoyens engagés comme vous dans ce combat vital et ne reçoit aucun financement de gouvernements ou d'organisations professionnelles pour pouvoir conserver son indépendance absolue vis-à-vis de tout pouvoir économique ou politique. Les données collectées sur ce formulaire feront l'objet d'un traitement informatique. L’association POLLINIS a pour éthique de ne pas échanger ou commercialiser les coordonnées de ses membres, votre email ne sera donc utilisé que dans le but de vous tenir au courant des actions de POLLINIS. Si vous souhaitez vous désinscrire de notre liste de diffusion, il vous suffira d'envoyer un e-mail à contact@pollinis.org en mentionnant "Désinscription" comme objet de votre message. Le droit d'accès et de rectification est assuré par nos soins, vous pouvez à tout moment l’exercer en écrivant à info@pollinis.org

POLLINIS renforce son équipe !

LOBBYING

Contre-attaque à Bruxelles !

► Déjà 55 000 messages ont été envoyés aux nouveaux députés. Il faut continuer ! Interpellez votre député.e, en cliquant ici, pour qu’il ou elle s’engage à défendre les abeilles sauvages et domestiques et incitez tous vos amis, votre famille, vos collègues à faire de même... Ensemble nous ferons avancer la cause des pollinisateurs !

MOBILISATION

Aux nouveaux députés : vous avez 5 ans pour 
sauver les abeilles !

PROJET #ANTI FRELON ASIATIQUE : Hacène, directeur des projets chez POLLINIS et Jérémy, stagiaire informaticien, travaillent sur le prototype de l'outil de destruction des nids de frelons asiatiques à l'UsineIO, un atelier de prototypage situé dans le XIIIème arrondissement de Paris. Cet outil efficace doit limiter la pression que l'espèce invasive exerce sur les abeilles et offrir une alternative écologique aux insecticides et aux pièges non-sélectifs.

CONTRE-LOBBYING

Interdiction des néonicotinoïdes en France : attention danger !

Des négociations sont en cours entre Paris et Bruxelles au sujet de l’interdiction totale des tueurs d'abeilles votée l’année dernière en France. POLLINIS craint que des concessions soient faites et demande au gouvernement des garanties sur le maintien de cette interdiction.

Forte des 200 000 signatures de ses sympathisants, l'équipe de POLLINIS demande à être reçue par le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, et par le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, pour s’assurer que l'interdiction des néonicotinoïdes en France sera maintenue.

La Fête de l’abeille noire 2017 !

POLLINIS est co-organisateur de la deuxième édition de la « Fête de l'abeille noire », qui se tiendra à 1 450 mètres d’altitude, à Saint-Martin-de-Belleville en Savoie, les 16 et 17 septembre prochain. Cette fête, organisée par la Fédération européenne des Conservatoires de l'abeille noire (FEdCAN), est désormais incontournable pour les amateurs de l’abeille locale, les apiculteurs et les curieux.

Au programme, conférences sur l’abeille noire, les pollinisateurs sauvages, ou l'apiculture durable, rencontre avec les conservateurs de la FEdCAN, dégustation de miels et visite des ruchers de Sylvestre Klébert, l’organisateur de la fête (voir portrait ci-contre). Les visiteurs auront la chance de participer à un inventaire de pollinisateurs méconnus, les papillons de nuit, aux côtés de Philippe Francoz, spécialiste des hétérocères dans la Vallée des Encombres toute proche. 

DÉFENDRE L’ABEILLE NOIRE

Rencontre avec le 
« Berger des abeilles » de Savoie

Klébert Silvestre est aussi vice-président de la FEdCAN, la Fédération européenne des Conservatoires de l’abeille noire, créée en 2015 avec l’aide de POLLINIS.

POLLINIS EXISTE GRÂCE À VOUS

Merci pour vos dons, votre soutien et vos messages :

« Vous devez poursuivre vos actions et convaincre nos politiques de voter des textes forts afin d’interdire la mise sur le marché ou le développement des substances toxiques que vous avez identifiées. L’industrie agro-chimique a selon moi les moyens financiers pour effectuer des recherches approfondies et proposer des solutions plus respectueuses de notre environnement. » WILFRIED M., Craman.

« Dans mon jardin au sud de la Suisse, on ne voit plus de coccinelles, peu de papillons, peu de bourdons et abeilles... les chauves souris disparaissent... les hannetons en mai ne se voient plus depuis deux ans... ma question : quo vadis ? Finira t-on, comme en Chine, où il n’y a plus d'insectes, par polliniser les arbres avec des pinceaux ? » Romy R., Facebook.

« Depuis longtemps je rêvais d'installer un hôtel 5 étoiles dans notre jardin. C'est chose faite ! Plus de 2m de haut, entièrement fait maison ! Les premiers bourdons n'ont pas attendu la fin de l'installation pour coloniser les bambous… » Rose-Marie C., Facebook.

« De tout coeur  contre le comportement criminel des lobbies, et continuons le combat pour défendre nos chères abeilles et prédateurs. » Jésus A.

Nos combats dans les médias

Actu Environnement (29 juin 2017) 
Le journal de l’Environnement sur internet annonce le lancement de la pétition de POLLINIS pour « obliger le gouvernement français à maintenir l'interdiction des pesticides tueurs d'abeilles en 2018 »

Que se passe-t-il avec l'interdiction des pesticides tueurs d'abeilles en France ? Le 26 juin, le tout nouveau ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, déclarait sur les ondes vouloir revenir sur l'interdiction des néonicotinoïdes votée par le Parlement l'été dernier. Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, lui répliquait dans la foulée par un tweet que les arbitrages avaient déjà été rendus et que l'interdiction ne serait pas levée. Un communiqué de presse du gouvernement tranchait dans ce sens l’après-midi même, ajoutant qu' « un travail est en cours avec les autorités européennes » afin de s'assurer de la conformité du droit français.

Fin du débat ? Certainement pas. Considérée comme acquise il y a quelques semaines encore, l'interdiction des néonicotinoïdes en France est en réalité compromise. Car conformément à la procédure de notification européenne, une nouvelle version du décret d’application de la loi française doit être envoyée à la Commission européenne avant le 3 août prochain.

POLLINIS, qui a consulté plusieurs experts juridiques, craint que cette nouvelle version ne conduise à des concessions importantes visant à assouplir la loi actuelle, qui prévoit l'interdiction totale de tous les néonicotinoïdes.

Nous avons été les premiers, dès le 15 juin, à tirer la sonnette d’alarme. Malgré le refus de la Commission européenne de nous donner accès à son avis rendu le 3 mai 2017, nous avons réussi à l’obtenir et avons décidé de le rendre accessible au public sur notre site. Notre pétition, qui demandait aux ministres concernés de s’engager à maintenir cette interdiction, a recueilli près de 200 000 signatures et a lancé l’alerte. Plus de 30 000 personnes l'ont partagée sur Facebook et       1 500 sur Twitter !

CRÉER UN PRÉCÉDENT
La France peut et doit se comporter en État pionnier sur la question des tueurs d’abeilles. Elle doit maintenir sa loi et montrer la voie aux autres membres de l'Union européenne. Des preuves scientifiques irréfutables ne cessent de s'accumuler sur l’impact des néonicotinoïdes : deux nouvelles études, l’une britannique, l’autre canadienne, publiées le 30 juin dans la revue Science confirment que ces insecticides extrêmement puissants diminuent la fertilité des colonies, augmentent la mortalité et contaminent l’environnement.  Jamais l'impact des pesticides néonicotinoïdes sur les pollinisateurs n'avait été démontré avec autant d'acuité.

 

aux Affaires agricoles de la Représentation permanente française à Bruxelles, en charge des négociations entre la France et l’Europe. Tout en restant floue sur la réponse que la France doit fournir à la Commission, elle nous a assuré que l’interdiction des néonicotinoïdes serait maintenue. Mais cette déclaration d’intention ne nous suffit pas.

Nous avons donc demandé – par courrier officiel – à être reçus par les ministres Stéphane Travert et Nicolas Hulot pour connaître leurs intentions sur ce dossier et pour évoquer ensemble les pistes qui permettraient de se conformer au droit européen tout en préservant l'esprit de la loi.

C’est l’abeille de ma vallée, celle que mes grands parents utilisaient. Aujourd’hui elle est menacée. Les analyses génétiques que nous avons pu financer grâce aux subventions du Parc national de la Vanoise et de la mairie de Belleville montrent que sur les 350 ruches des apiculteurs locaux analysées, 40% des abeilles sont hybridées (mélangées à d’autres races d’abeilles). Cela est lié au fait que les apiculteurs transhument leurs ruches du haut vers le bas de la vallée, où l’on trouve d’autres races d’abeilles, notamment des abeilles italiennes. Historiquement, il y a eu de fortes vagues d’hybridation après la seconde guerre mondiale, 

La mission de notre association est de soutenir l’abeille noire locale, de promouvoir sa diffusion et d’organiser des stages d’élevage pour les apiculteurs locaux. Cette année, grâce aux cotisations de nos 70 adhérents, nous avons pu former une trentaine d’apiculteurs en abeille noire.


Le CETA s’est porté volontaire pour l’organiser car c’est un bon moyen de redynamiser le Conservatoire, de faire connaître notre travail et d’obtenir des soutiens pour poursuivre notre mission. Cette Fête permet aussi aux membres de la Fédération européenne des Conservatoires de l’abeille noire (FEdCAN) de se retrouver et d’avancer : cette année nous avons rédigé un cahier des charges en commun et fait connaître notre combat au niveau national.

COMBAT

POLLINIS au chevet des abeilles sauvages

Depuis janvier, grâce aux dons de nos sympathisants, POLLINIS a mis sur pied une petite équipe dédiée aux pollinisateurs sauvages. L'objectif : faire découvrir ces insectes indispensables au grand public et encourager des actions pour les défendre. 

Klébert Silvestre, président du Centre d'études techniques apicoles de Savoie (CETA) qui accueillera la prochaine Fête de l'abeille noire les 16 et 17 septembre prochain, et ardent défenseur de l'abeille ouest-européenne en danger, répond aux 3 questions de POLLINIS.

« Il y a 50 ans, quand on roulait au printemps ou en été, il fallait s'arrêter régulièrement pour gratter la purée d'insectes sur le pare-brise. Aujourd'hui on en percute un tous les dix kilomètres. Chez moi, il aura fallu 20 ans, après avoir planté de larges haies de protection, et avoir laissé plusieurs hectares en friche, pour voir à nouveau des nuées de papillons et des pollinisateurs sauvages». Voila ce que nous écrit Nabu D sur Facebook.

Selon l'IPBES, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, plus de 40% des espèces de pollinisateurs invertébrés – notamment les abeilles et les papillons – sont en voie de disparition. Mais le déclin des abeilles n'est pas encore irrémédiable et des mesures peuvent être prises par tous.

UNE NOUVELLE ÉQUIPE DÉDIÉE
C'est à partir de ce constat, et avec à l'aide financière de ses sympathisants, que POLLINIS a décidé de monter une petite équipe dédiée au pollinisateurs sauvages. 
L'idée est d'informer tous les publics – particuliers, représentants politiques,

apiculteurs et agriculteurs - sur l'importance de ces insectes pour la qualité, la quantité et la diversité de notre alimentation.


IL EST POSSIBLE D'AGIR !
Pour favoriser le retour de pollinisateurs dans nos jardins, nos espaces verts et les champs cultivés, l'une des tâches du nouveau Pôle Pollinisateurs sauvages est de dresser les listes des plantes mellifères sauvages des onze grandes régions géographiques définies par les

Alice GENY a rejoint le pôle Abeilles de POLLINIS début juin pour un stage de 6 mois. Etudiante en deuxième année à AgroParisTech, école d'ingénieurs en agronomie et environnement, elle accompagne La Fédération européenne des Conservatoires de l'abeille noire (FEdCAN), notamment en contribuant à l'organisation de La Fête de l'abeille noire. 
« Comme beaucoup de jeunes, j'ai envie de rendre notre monde meilleur. J'ai donc choisi un stage qui me permette à la fois d’être utile et de continuer à forger mes convictions ».

Également étudiant en deuxième année à AgroParisTech, Thomas BÉZIAT a rejoint début juillet le pôle Agriculture durable de POLLINIS pour un stage de deux mois. Il participe à l'élaboration d’un plaidoyer positif sur les alternatives agricoles respectueuses des pollinisateurs : « Je m’intéresse aux pollinisateurs car ils sont un bon indicateur de la durabilité des modèles agricoles, mais aussi de la cohérence des systèmes alimentaires dans lesquels ils s’insèrent, à l’échelle locale ».

Mi-juin, POLLINIS a interpellé sur Twitter de nombreux eurodéputés du Comité Environnement (ENVI) du Parlement européen. Ce Comité, qui compte une centaine de membres, devait se prononcer sur une résolution de l’eurodéputée britannique Julie Girling - notoirement -  pro-agrochimie. Celle-ci proposait carrément d'annuler le processus récemment lancé par la Commission européenne pour interdire presque totalement trois néonicotinoïdes...

COUP DE BOUTOIR DES LOBBYS
Ces tueurs d’abeilles sont actuellement sous le coup du moratoire partiel de 2012, qui doit être réévalué depuis l’automne 2016, alors que les lobbys multiplient les tentatives de sabotage pour éviter son extension. Au Comité ENVI, Julie Girling s'est dit harcelée par « le lobby des ONG environnementales » – oubliant que contrairement aux lobbys, qui défendent des intérêts privés, alors que les ONG se battent pour le bien commun...

L'eurodeputée suédoise Jytte Guteland (sous l'égide de qui POLLINIS a présenté sa pétition #StopNéonics – plus d’un million de signatures – au Parlement de Strasbourg en mars 2016) lui a alors rappelé les faits : l’accumulation de preuves scientifiques sur la toxicité et les ravages de ces insecticides.

UNE SALVE DE TWEETS
Le jour du vote, POLLINIS a donc ciblé certains eurodéputés pour les enjoindre publiquement à ne pas céder face à l'agrochimie. Une salve de tweets très relayée par nos sympathisants et par plusieurs associations et syndicats apicoles.

Excellente nouvelle : le Comité a rejeté la résolution pro-lobby. Les États devraient donc se prononcer bientôt sur l'interdiction des trois molécules en Europe. POLLINIS, qui suit de près l’évolution des tractations, demande toujours un bannissement total de tous les tueurs d'abeilles.

POLLINIS interpelle les eurodéputés avant un vote sur les néonicotinoïdes

Vos signatures aux pétitions nous confèrent la légitimité indispensable qui nous ouvre les portes des représentants politiques. Vos dons garantissent à POLLINIS la totale liberté d'action et de parole dont nous avons besoin pour faire pression efficacement sur les décideurs politiques. 

JE FAIS UN DON

Sans votre soutien nous ne pourrions pas lutter à Bruxelles et à Paris pour sauver les abeilles et les pollinisateurs sauvages ; nous ne pourrions pas passer aux cribles les règlementations ou commander des études
 scientifiques ; nous n'aurions pas les moyens d'alerter le public et de monter des dossiers de contre-lobbying citoyen pour aller défendre l'intérêt général au cœur des institutions.


Dans les mois qui viennent, grâce à vous, la petite équipe de POLLINIS va pouvoir continuer à mener de front plusieurs combats :



► s'assurer que l'interdiction totale et pérenne des néonicotinoïdes en France sera maintenue par le gouvernement actuel ;



► contrer les lobbies à Bruxelles pour y faire interdire les pesticides néonicotinoïdes partout en Europe ;



► publier une étude et des recommandations sur les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pesticides pour reformer le système d'homologation européen ;



► accélérer la transition vers une agriculture respectueuse de la nature et des pollinisateurs dont elle dépend ;



► poursuivre notre combat pour les pollinisateurs sauvages ;


► protéger notre abeille locale, l'abeille noire.


Pour mener tous ces combats de front, nous avons besoin de votre aide.

Merci à nos 20 000 précieux donateurs et au million de citoyens qui nous soutiennent.

> JE FAIS UN DON

POLLINIS vous garantit une totale confidentialité de vos données personnelles, qui ne seront pas communiquées à des organismes tiers. Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d’un droit accès et de modification des données vous concernant, que vous pouvez exercer en écrivant à contact@pollinis.org

POLLINIS lance une campagne d'interpellation des nouveaux députés pour qu’ils s’engagent à protéger les pollinisateurs et à assurer notre sécurité alimentaire. Déjà 55 000 messages leur ont été envoyés : il faut poursuivre cette mobilisation citoyenne !

Le succès de nos campagnes montrent que les citoyens ont compris depuis longtemps l'importance de sauvegarder les pollinisateurs. Nous voudrions être sûrs que c’est aussi le cas de nos représentants politiques… Pour leur rappeler leur responsabilité et l'urgence à agir pour la protection des abeilles sauvages et domestiques, POLLINIS a lancé une campagne à destination des nouveaux députés.

Grâce à un outil technique que nous avons mis en place, chacun de nos sympathisants peut envoyer directement un message à son ou sa député.e. pour lui demander de signer la Charte POLLINIS 2017 pour les pollinisateurs. Les messages sont regroupés et envoyés une fois par jour aux député.e.s avec chaque jour le nombre total de mails reçus, afin d'éviter tout « effet spam ». POLLINIS a également mis en place un dispositif permettant d'interpeller les députés via un message public sur Twitter.

ENRAYER LA DISPARITION DES POLLINISATEURS
En moins d'une semaine, 55 000 messages ont été envoyés aux élus ! Les citoyens inquiets du déclin massif des abeilles et des pollinisateurs sauvages, et soucieux de l'agriculture et de la nature qu'ils laisseront à leurs enfants, demandent ainsi à leurs député.e.s :

◆L’interdiction de tous les pesticides néonicotinoïdes (sans dérogation), y compris les « néonics cachés » et les « tueurs-d’abeilles nouvelle génération » qui viennent d'être autorisés par Bruxelles.

◆La garantie que de nouvelles substances toxiques pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages ne seront plus mises sur le marché, en exigeant des autorités 

sanitaires une contre-expertise systématique aux études remises par les entreprises agrochimiques pour l'homologation de leurs produits.

◆ La protection des droits des citoyens contre les abus de l'industrie agrochimique, notamment en ne transposant pas en droit français la directive "Secrets d'affaires" promulguée par l'Union européenne, qui exonère les multinationales de rendre des comptes sur les substances utilisées dans les champs ou les médicaments.
 
◆L'accélération de la transition vers une agriculture respectueuse des pollinisateurs dont elle dépend, en réaffectant les fonds dédiés actuellement à l'agriculture intensive au financement des agriculteurs qui souhaitent évoluer vers une agriculture alternative, propre et pérenne.

LA LOI COMME GARDE-FOU
Le premier objectif de la campagne est que les élus soient informés de l'engagement de leurs administrés et qu'ils se mobilisent pour s'opposer à d'éventuelles modifications législatives néfastes aux pollinisateurs. 

Le deuxième est qu'ils se saisissent de la question pour proposer des projets de lois qui leur soient favorable (agroécologie, limitation de l'urbanisation, plantation de fleurs locales...).

Car la situation est dramatique pour les abeilles : l’année dernière, la production française de miel a chuté de plus de 30% et représente moins d'un quart des 40 000 tonnes consommées. Sans compter les millions de pollinisateurs sauvages – bourdons, papillons, guêpes, abeilles solitaires… – dont les populations déclinent dramatiquement quand elles n’ont pas d'ores et déjà disparu.

NOTRE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Les pollinisateurs meurent alors qu'ils contribuent à la production de plus de 80 % des fruits, légumes, épices et plantes oléagineuses que nous consommons au quotidien. Les députés viennent de prendre leur poste : nous devons leur montrer qu'il y a urgence à assurer notre sécurité alimentaire en sauvant ces insectes indispensables !

PRESSION À PARIS ET BRUXELLES
Grâce à cette mobilisation des citoyens, le jeudi 6 juillet 2017, l’équipe de POLLINIS a pu rencontrer à Bruxelles la déléguée adjointe 

lorsque les Italiens ont offert des reines aux apiculteurs français. Les abeilles redeviennent noires progressivement mais, au niveau génétique, elles sont toujours fortement hybridées, ce qui les fragilise. Car les abeilles noires locales sont beaucoup mieux adaptées, elles demandent moins de travail à l’apiculteur et elles sont plus résistantes. Les apiculteurs des plaines ont enregistré plus de 50% de perte cet hiver ; je n’en ai perdu que 15%.

Comme Nabu D. le raconte sur notre Facebook, il est possible d'agir pour préserver les insectes. Pour informer tous les publics sur les moyens à mettre en œuvre, POLLINIS a mis sur pied un nouveau Pôle Pollinisateurs sauvages. (Photo : Nomioides sp. sur Sedum acre)

Conservatoires botaniques nationaux, telles que le Alpes, le Massif central, le pourtour Méditerranéen ou le Massif armoricain.

POLLINIS prépare aussi des guides d'identification des pollinisateurs et recense les bonnes pratiques favorisant ces insectes, comme le remplacement des pesticides par des alternatives naturelles, l'abandon des tontes trop précoces et trop fréquentes, la mise en place de massifs d'essences locales...

VERS UN COMPROMIS INACCEPTABLE ?

1. POURQUOI PRÉSERVER L'ABEILLE NOIRE EN FRANCE ?

2. QUELLES SONT LES PARTICULARITÉS DU CETA DE SAVOIE ?

3. QU'ATTENDEZ-VOUS DE CETTE "FÊTE DE L'ABEILLE NOIRE" ?

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